L’histoire du Whiski1494

L’histoire du whisky 1494

L’histoire du whisky

« L’histoire du whisky reste voilée dans les brumes de l’aube celtique. » Sir Robert Bruce Lockhart

La première trace de whisky en Écosse remonte à 1494. On considère généralement que les moines de Dal Riada firent profiter les Écossais de leurs connaissances dans le domaine de la distillation lorsqu’ils vinrent évangéliser les Pictes de Calédonie.

Aux États-Unis le président Thomas Jefferson a aboli en 1802 les taxes sur le whisky. De nombreux entrepreneurs se lancent dans la production. Le prêtre baptiste Elijah Craig est le premier à utiliser des fûts de chêne pour transporter son whisky.

En 1853 le premier blend est créé par Mr Usher de la distillerie Glenlivet. Il associe différents whisky de malt et whisky de grain. L’arrivée du blend va révolutionner l’industrie du whisky.

En 1909, après le jugement d’une commission royale le blend acquiert le droit d’être commercialisé sous le nom de whisky. Au début du XXe siècle 90% de la production de whisky en écosse se fait sous la forme de blend.

L’Écosse

Au nord de la Grande-Bretagne s’étend à perte de vue un pays sauvage, dont la beauté des montagnes  le dispute au charme des lacs. L’hiver, le soleil ne daigne pratiquement pas se lever. L’été, les rares jours où les nuages lui laissent le loisir de lécher la lande, le soleil se couche très tard, juste un peu avant de se lever. Ce sont probablement les interminables journées estivales que le laissent fourbu et l’empêchent de travailler durant les longs mois d’hiver.
C’est qu’en été il a la lourde charge de faire mûrir les épis d’orge qui serviront à réchauffer le coeur des citoyens de ce pays mythique au cours des longues soirées.
L’orge sera malté, puis brassé, puis distillé, et enfin élevé en fûts de chêne pour devenir l’un des produits les plus remarquables de l’agriculture: le whisky single malt.

Le Whisky Single Malt

Le whisky de malt issu d’une seule et même distillerie, et qui est mis en bouteilles sans être mélangé à du whisky de grain non malté porte le nom de «Single Malt». Jusqu’il y a peu, le «Single Malt» n’était guère vendu qu’en Ecosse parce que trop peu standardisé. Chaque distillerie (l’Ecosse en compte près de 100 en activité à ce jour) possède son style propre, et chaque whisky est différent de tous les autres. Le consommateur moyen a pris l’habitude de boire des alcools standardisés, toujours égaux à eux-mêmes, qui ne laissent pas de place au hasard. C’est pour cette raison que les distillateurs écossais ont inventé vers la fin du XIXème siècle les assemblages de whisky, nommés «blend» en anglais, et qui garantissaient un goût constant tout au long des récoltes d’une année sur l’autre, tout comme pour les grands cognacs, qui sont généralement également des assemblages de dizaines d’alcool soigneusement sélectionnés.

Les premiers progrès de la technique de distillation

Si la technique de la distillation est connue depuis l’Egypte ancienne pour la production de parfums, il semble que la technologie utilisée avant le XIème siècle ne permettait pas de produire de l’alcool à boire, dans la mesure où les systèmes de refroidissement à la sortie de l’alambic n’étaient pas au point, et ne permettaient pas de recueillir suffisamment de liquide.

Les premières productions de uisge beata semblent remonter au XVème siècle, dans des monastères. Le uisge beata était au moins autant utilisé à des fins thérapeutique que pour la consommation directe sous forme d’alcool (voir le poème de Hollingshead).

Les premiers progrès significatifs dans la technologie de la distillation remontent au XVIème siècle, quand le système de refroidissement par air fut remplacé par un système qui consiste à faire circuler le résultat de la distillation dans un tube plongé dans l’eau. Ce tube était d’abord placé au centre d’une cuve contenant de l’eau, et ensuite en biais, augmentant de la sorte la longueur et donc la surface de contact avec l’eau. C’est aux environs de la moitié du XVIIème siècle que ce tube prit la forme d’un serpentin.

Une autre amélioration introduite à cette époque était l’allongement du col de l’alambic et la modification de sa forme pour se rapprocher de la forme actuelle rappelant celle d’un oignon. L’effet de cette modification est qu’une plus grande partie des liquides évaporés retombent dans l’alambic, ce qui assure une meilleure élimination des impuretés.

Ces deux modifications eurent comme conséquence une nette amélioration de la qualité de l’alcool produit et correspondent aux débuts de l’expansion économique du whisky écossais.

Le verre idéal pour le whiski

VerreWhiski-2009

Le verre idéal permettant d’éviter une évaporation regrettable des arômes, l’adjonction d’un couvercle au verre-tulipe utilisé par les maîtres de chais constitue le nec plus ultra en matière de verres à whisky

Le verre ci-contre est vraiment l’idéal, et on peut se le procurer à la distillerie Glenmorangie ou Ardbeg (les deux distilleries appartiennent au même propriétaire). Si on n’a pas vraiment l’occasion de se rendre en Ecosse, Glenmorangie le vend également sur son site internet
:https://www.glenmorangie.com/shop/products.php?cat=3
Ce genre de verre est également en vente chez certains cavistes.

 

By René Arbour

Management certificate of Credit Card (New York - 1983-84) Bac Administration , Security for the people (Minesota 1984)